cale jp recadrée

Ce matin-là, tout était calme, serein. Un temps un peu gris.

Jean-pierre que l’on voit là au bout de la cale attrape l’amarre de son annexe pour la tirer jusqu’aux escaliers. Il disparaît ensuite pour réapparaître, godillant tranquillement jusqu’à son bateau. Il décrit une faible courbe pour compenser le courant d’Est. À ce moment, un énorme vrombissement s’approche de nous dans les airs. L’avion, dans un bruit infernal passe au -dessus de nos têtes. C’est celui de la douane.

L’image était étonnante. Elle m’a frappé. Jean-Pierre godillant dans sa barque en bois, à peine un léger couinement dans l’air, tellement en accord avec l’environnement, s’y fondant presque.

L’image dégageait une telle harmonie et puis vînt cet énorme tas de ferraille vrombissant au-dessus de nous bourré de technologie, des tonnes d’acier fendant l’air.

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