Gallimard – 1984
Extrait des pages 35 et 36

Suivez le crabe De l'océan à votre assiette
par Gwenn-Aël Bolloré

Les ennemis du crabe

Ils sont nombreux, mais qui n'en a pas ?

II y a naturellement l'environnement, c'est-à dire l'élément dans lequel vivent les crabes aquatiques ou terrestres, la salinité ou l'hygrométrie et la température, etc.

Il y a aussi le manque nourriture. Mais cela est commun à toutes formes de vie, qu'elles soient maritimes ou non. II faut que soient réunis bien des facteurs pour qu'une espèce puisse survivre !

Les maladies sont relativement peu nombreuses chez les crabes et autant que nous puissions en juger, peu fréquentes. En revanche, ils sont la proie des parasites. II s'agit le plus souvent de protozoaires, de vers et d'autres crustacés.

Le plus virulent est la sacculine, petit rhizocéphale qui s'attaque au corps des Carsinus (Y. Delage, 1884). Son action empêche la mue, entraînant ainsi la mort.

Notons enfin un parasite commun au crabe et à l'homme : le Paragonimus westermanni (A. Bauchau).

Les ennemis plus directs peuvent se classer en six catégories.

Les crustacés
Le cannibalisme est en effet une pratique courante chez les arthropodes et la période de l'exuviation est propice à ces meurs. C'est d'ailleurs là une des difficultés majeures rencontrées par les aquaculteurs.

Les poissons
Un grand nombre de poissons sont friands de crabes. Citons au hasard les raies, les grondins, les gades, etc.

Les mollusques
Et plus spécialement les pieuvres, qui peuvent en quelques secondes aspirer l'intérieur d'un crustacé par simple succion.

Les oiseaux
Ils déciment plus particulièrement les crabes de terre ou de la zone intertidale. Certains d'entre eux sont armés d'un long bec quelquefois en forme de spatule qui leur permet d'aller fouiller loin dans les faciès sablo-vaseux.

Les mammifères
Tous sont à redouter, lorsqu'il s'agit de crabes de terre. En mer, certaines baleines se nourrissent exclusivement de petits crustacés pélagiques.

L'homme
Il faut avouer qu'il est toujours présent lorsqu'il s'agit de tuer. Nous lui dédions le chapitre suivant consacré à la pêche. Mais il existe aussi un danger supplémentaire et mortel dont il assume la responsabilité. La pollution ! Qu'elle soit endémique, dans les estuaires et les ports, ou accidentelle comme après les naufrages des grands pétroliers. Les crabes des côtes bretonnes en savent quelque chose !

Gwenn-Aël Bolloré

picolex gloux musee pecheHervé Gloux

jean Picollec - 1987

350 FF - 96 p.

PRÉFACE

Platon a écrit : " Il y a trois sortes d'hommes : les vivants, les morts et ceux qui vont sur l'eau ".

Nul doute, les Bretons font partie de ces derniers. Si une minorité d'entre eux élèvent des porcs, cultivent la terre et ramassent les pommes, c'est pour que les plus aventureux puissent remplir les flancs de leurs navires de lard salé, de boules de pain et de cidre. Les Concarnois sont de cette élite.

Ni pirates, ni négriers, ils ont de tout temps pratique la pêche, la noble pêche qui ne fait pas de tort à l'homme mais contribue à son bien-être.

Jadis, les thoniers à voile ne dépassaient guère l'Espagne ou l'Irlande. Naguère ils se sont métamorphosés pour aller sur les cotes d'Afrique. Ils sont maintenant dans l'Océan Indien, voire les Philippines. Jusqu'où iront-ils ? Mais de leur quête pacifique dépend en grande partie la survie de l'Humanité.

Francisque Sarcey, alors auteur a la mode, écrivait : " Les paysans bretons sont si ignorants qu'ils croient encore à l'influence de la lune sur les marées " ; eh bien oui, jeune homme, nous autres Celtes, nous croyons à la lune, aux marées, à la capture des poissons, et nous en capturons !

En 1960, Marcel Chevannes eut la grande idée de créer à Concarneau le premier Musée de la Pêche. Grâce à lui, aide par Charles Viaud, premier conservateur, et par Emile Le Tendre, grâce à Marc Péchenart, son successeur pendant 14 ans (1969-1983), grâce à la Mairie de Concarneau et à tous les citadins de ce port, le Musée de la Pêche, que vous allez découvrir, a pu s'épanouir harmonieusement.

Sanctuaire mais aussi prospective, il se veut à la fois dépositaire du passé et instrument de travail.

Sous la ferme direction de son conservateur, Hervé Gloux, à qui je me plais à rendre hommage, il double les caps et traverse les océans ; il travaille pour les générations a venir.

Bon vent au Musée de la Pêche de Concarneau et que le cul de son chalut soit toujours bien rempli.

Gwenn-Aël Bolloré
Président de l'Association des Amis du Musée de la Pêche

bolore suivez crabeGwen-Aël Bolloré

Gallimard - 1984

59 FF - 116 p.

Voir extrait : les ennemis du crabe

Gallimard – 1984
Extrait des pages 35 et 36

Suivez le crabe De l'océan à votre assiette
par Gwenn-Aël Bolloré

Les ennemis du crabe

Ils sont nombreux, mais qui n'en a pas ?

II y a naturellement l'environnement, c'est-à dire l'élément dans lequel vivent les crabes aquatiques ou terrestres, la salinité ou l'hygrométrie et la température, etc.

Il y a aussi le manque nourriture. Mais cela est commun à toutes formes de vie, qu'elles soient maritimes ou non. II faut que soient réunis bien des facteurs pour qu'une espèce puisse survivre !

Les maladies sont relativement peu nombreuses chez les crabes et autant que nous puissions en juger, peu fréquentes. En revanche, ils sont la proie des parasites. II s'agit le plus souvent de protozoaires, de vers et d'autres crustacés.

Le plus virulent est la sacculine, petit rhizocéphale qui s'attaque au corps des Carsinus (Y. Delage, 1884). Son action empêche la mue, entraînant ainsi la mort.

Notons enfin un parasite commun au crabe et à l'homme : le Paragonimus westermanni (A. Bauchau).

Les ennemis plus directs peuvent se classer en six catégories.

Les crustacés
Le cannibalisme est en effet une pratique courante chez les arthropodes et la période de l'exuviation est propice à ces meurs. C'est d'ailleurs là une des difficultés majeures rencontrées par les aquaculteurs.

Les poissons
Un grand nombre de poissons sont friands de crabes. Citons au hasard les raies, les grondins, les gades, etc.

Les mollusques
Et plus spécialement les pieuvres, qui peuvent en quelques secondes aspirer l'intérieur d'un crustacé par simple succion.

Les oiseaux
Ils déciment plus particulièrement les crabes de terre ou de la zone intertidale. Certains d'entre eux sont armés d'un long bec quelquefois en forme de spatule qui leur permet d'aller fouiller loin dans les faciès sablo-vaseux.

Les mammifères
Tous sont à redouter, lorsqu'il s'agit de crabes de terre. En mer, certaines baleines se nourrissent exclusivement de petits crustacés pélagiques.

L'homme
Il faut avouer qu'il est toujours présent lorsqu'il s'agit de tuer. Nous lui dédions le chapitre suivant consacré à la pêche. Mais il existe aussi un danger supplémentaire et mortel dont il assume la responsabilité. La pollution ! Qu'elle soit endémique, dans les estuaires et les ports, ou accidentelle comme après les naufrages des grands pétroliers. Les crabes des côtes bretonnes en savent quelque chose !

Gwenn-Aël Bolloré

bargaincuisine aux alguesBruno Matignon

Editions Alain Bargain (29000 Quimper) - 1992

140 F - 128 p.

avec pourquoi les algues dans notre assiette ? de Claude Chassé

Photos de Michel Le Coz

Extraits :

  • La Matignon océane
  • Bouquet garni marin
  • Gibelotte de Garenne aux himanthalias
  • Tableau des appelations des algues (Claude Chassé)

bargain ports pecheFrançoise Boiteux-Colin - Françoise Rousseau

Editions Alain Bargain (29000 Quimper) - 1992

69 F - 136 p.

Extraits :

  • Chapitre Concarneau : Aux alentours
  • Les îles Glénan

gloux bateaux peche ponantHervé Gloux

Editions Alain Bargain (29000 Quimper)- 1992

90 FF - 133 p.

Illustration de l'auteur

OF musee pecheJ. Le Meur et M. Boin

Editions Ouest France (35 Rennes) - 1997

35 FF - 32 p.

musee peche historique techniqueMusée de la pêche

Musée de la pêche - 3, rue Vauban (Ville Close) B.P. 118 29181 Concarneau Cedex
Tel : 02 98 97 10 20 - Fax 02 98 50 79 78

20 FF - 44 p.

gloux tonnier senneur drenecHervé Gloux

Musée de la pêche BP 118 - 29181 Concarneau Cedex

L'affiche de base comprend aussi des schémas explicatifs de la technique de la senne à thon. Le Drennec et d'autres bateaux, se trouvent aussi dans le livre Bateau de Pêche du Ponant.Le Drennec port le nom d'une des îles de Glénan : Drenec, mais ne peux en aucune manière pêcher dans l'archipel.

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