C’était au début de la grande marée de février. Cela faisait environ 20 jours que j’étais là dont une douzaine seul avec Jean-pierre, son fils Korant et Bobby, le chien.
Après tout ce temps passé tous les trois, il était étrange de voir de nouvelles têtes.
Pour me préparer à mon séjour, j’avais tapé le mot solitude sur Internet (car les amis me disaient : tu n’as pas peur de la solitude ?). Les premières réponses furent : solitude en île de France. Étrange non ? dans la région la plus peuplée de France… La vraie solitude se trouve là, au milieu des autres.
À droite de l’image, il y a Jean. L’oncle de Jean–pierre. L’ancêtre, comme il dit. Sa silhouette n’a rien de commun avec les nôtres. Je trouve que c’est le seul en adéquation avec le décor. Nous, on fait tache, sans nos sabots.